Pour vous aider à mieux comprendre les rendements des fonds présentés dans votre relevé trimestriel, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous les faits saillants de la conjoncture économique et des marchés au deuxième trimestre 2025.

L’ÉCONOMIE

Droits de douane, croissance économique et inflation Les droits de douane annoncés le 2 avril sur les exportations vers les États-Unis en provenance de la majorité des partenaires commerciaux, ont semé l’incertitude quant aux perspectives de croissance économique et d’inflation. Toutefois, une suspension de 90 jours dans l’application de ces tarifs a été annoncée le 9 avril. Si ces droits de douane entrent en vigueur le 9 juillet 2025, la croissance économique mondiale pourrait être inférieure aux prévisions. Par ailleurs, l’inflation pourrait demeurer élevée, voire s’accentuer, compliquant ainsi la tâche des banques centrales qui souhaiteraient poursuivre la baisse de leur taux directeur. Dans ce contexte, l’économie mondiale pourraient traverser une phase de stagflation, caractérisée par une stagnation économique combinée à une inflation persistante. Un tel scénario pourrait déboucher sur une récession, accompagnée de pertes d’emplois importantes.

LES MARCHÉS

Actions Les conditions économiques évoquées ci-haut ont provoqué une forte volatilité sur les marchés au cours du deuxième trimestre. Après une baisse marquée jusqu’au 8 avril, les marchés ont connu un important rebond, ce qui a permis d’enregistrer des résultats très positifs pour le trimestre. D’un côté, l’indice MSCI Monde tous pays a affiché un rendement de 5,7 % (en dollars canadiens), porté notamment par la performance exceptionnelle des titres américains liés à l’intelligence artificielle — les « 7 magnifiques » — qui ont progressé de 21,0 % (en dollars canadiens). De l’autre, l’indice phare canadien, le S&P/TSX, a enregistré un rendement très positif de 8,5 %, soutenu principalement par la vigueur des titres liés à l’or et du secteur financier. Obligations La suspension de 90 jours sur l’application des tarifs douaniers a entraîné une vente des obligations aux profits des actions. Cette réallocation a eu un impact négatif sur le marché obligataire : l’indice obligataire universel FTSE Canada a affiché un rendement de -0,5 %. Par ailleurs, les obligations à long terme ont subi une baisse marquée, plusieurs investisseurs s’inquiétant du niveau élevé d’endettement dans la majorité des pays. En conséquence, l’indice obligataire à long terme FTSE Canada a affiché un rendement négatif plus prononcé de -2,1 %.

PERSPECTIVE 2025

Volatilité anticipée Les récentes réactions des marchés financiers laissent entrevoir que la présidence de Donald Trump pourrait engendrer une volatilité accrue au cours des prochaines années. Dans un tel contexte, il devient difficile d’anticiper quelles classes d’actifs seront les plus performantes. C’est pourquoi il demeure essentiel de maintenir une stratégie de placement bien diversifiée, tant au niveau des classes d’actifs que des régions géographiques, afin de mieux faire face à l’incertitude. Dans un environnement volatil, il est crucial de rester concentré sur ses objectifs financiers à long terme et de prendre des décisions alignées avec votre profil d’investisseur. En période de repli des marchés, une stratégie d’investissement périodique peut s’avérer avantageuse, en permettant de tirer parti des baisses potentielles et de bénéficier d’un éventuel rebond — comme celui amorcé le 9 avril dernier. *Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède plus de 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

Pour vous aider à mieux comprendre les rendements des fonds présentés dans votre relevé trimestriel, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous les faits saillants de la conjoncture économique et des marchés au deuxième trimestre 2025.

L’ÉCONOMIE

Droits de douane, croissance économique et inflation
Les droits de douane annoncés le 2 avril sur les exportations vers les États-Unis en provenance de la majorité des partenaires commerciaux, ont semé l’incertitude quant aux perspectives de croissance économique et d’inflation. Toutefois, une suspension de 90 jours dans l’application de ces tarifs a été annoncée le 9 avril.

Si ces droits de douane entrent en vigueur le 9 juillet 2025, la croissance économique mondiale pourrait être inférieure aux prévisions. Par ailleurs, l’inflation pourrait demeurer élevée, voire s’accentuer, compliquant ainsi la tâche des banques centrales qui souhaiteraient poursuivre la baisse de leur taux directeur.

Dans ce contexte, l’économie mondiale pourraient traverser une phase de stagflation, caractérisée par une stagnation économique combinée à une inflation persistante. Un tel scénario pourrait déboucher sur une récession, accompagnée de pertes d’emplois importantes.

LES MARCHÉS

Actions
Les conditions économiques évoquées ci-haut ont provoqué une forte volatilité sur les marchés au cours du deuxième trimestre. Après une baisse marquée jusqu’au 8 avril, les marchés ont connu un important rebond, ce qui a permis d’enregistrer des résultats très positifs pour le trimestre.

D’un côté, l’indice MSCI Monde tous pays a affiché un rendement de 5,7 % (en dollars canadiens), porté notamment par la performance exceptionnelle des titres américains liés à l’intelligence artificielle — les « 7 magnifiques » — qui ont progressé de 21,0 % (en dollars canadiens). De l’autre, l’indice phare canadien, le S&P/TSX, a enregistré un rendement très positif de 8,5 %, soutenu principalement par la vigueur des titres liés à l’or et du secteur financier.

Obligations
La suspension de 90 jours sur l’application des tarifs douaniers a entraîné une vente des obligations aux profits des actions. Cette réallocation a eu un impact négatif sur le marché obligataire : l’indice obligataire universel FTSE Canada a affiché un rendement de -0,5 %.

Par ailleurs, les obligations à long terme ont subi une baisse marquée, plusieurs investisseurs s’inquiétant du niveau élevé d’endettement dans la majorité des pays. En conséquence, l’indice obligataire à long terme FTSE Canada a affiché un rendement négatif plus prononcé de -2,1 %.

PERSPECTIVE 2025

Volatilité anticipée
Les récentes réactions des marchés financiers laissent entrevoir que la présidence de Donald Trump pourrait engendrer une volatilité accrue au cours des prochaines années. Dans un tel contexte, il devient difficile d’anticiper quelles classes d’actifs seront les plus performantes. C’est pourquoi il demeure essentiel de maintenir une stratégie de placement bien diversifiée, tant au niveau des classes d’actifs que des régions géographiques, afin de mieux faire face à l’incertitude.

Dans un environnement volatil, il est crucial de rester concentré sur ses objectifs financiers à long terme et de prendre des décisions alignées avec votre profil d’investisseur. En période de repli des marchés, une stratégie d’investissement périodique peut s’avérer avantageuse, en permettant de tirer parti des baisses potentielles et de bénéficier d’un éventuel rebond — comme celui amorcé le 9 avril dernier.

*Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède plus de 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

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