Pour vous aider à mieux comprendre les rendements des fonds présentés dans votre relevé trimestriel, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous les faits saillants de la conjoncture économique et des marchés au troisième trimestre 2025.

L’ÉCONOMIE

Droits de douanes, marché de l’emploi, inflation, banques centrales et endettement Plusieurs accords ont été conclus afin de réduire ou éliminer les droits de douanes annoncés au deuxième trimestre. Toutefois, l’incertitude persistante concernant la mise en œuvre de ces tarifs exerce une pression sur le marché de l’emploi au Canada et aux États-Unis, entraînant une hausse du taux de chômage des deux côtés de la frontière. Du côté de l’inflation, la situation est contrastée : Au Canada, l’inflation est revenue à la cible, ce qui constitue une bonne nouvelle, tandis qu’aux États-Unis, les pressions inflationnistes demeurent fortes. Dans ce contexte, l’économie américaine pourrait entrer en stagflation, une phase marquée par une stagnation économique combinée à une inflation persistante. Ce scénario pourrait engendrer des pertes d’emplois supplémentaires. Malgré les risques liés à l’inflation, la banque centrale américaine a abaissé son taux directeur dans le but de stimuler le marché de l’emploi. D’autres baisses sont anticipées au cours de la prochaine année. Enfin, les gouvernements augmentent leurs dépenses pour soutenir la croissance économique et contrer les menaces tarifaires.

LES MARCHÉS

Actions Les accords sur les droits de douanes et les baisses des taux directeurs à l’échelle mondiale ont favorisé une forte progression des marchés boursiers au troisième trimestre. D’un côté, l’indice MSCI Monde tous pays a affiché un rendement de 9,7 % (en dollars canadiens), porté notamment par la performance remarquable des titres américains liés à l’intelligence artificielle — les « 7 magnifiques » — qui ont progressé de 17,6 % (en dollars canadiens). De l’autre, l’indice S&P/TSX, principal baromètre du marché canadien, a enregistré un rendement de 12,5 %, soutenu principalement par la vigueur des titres liés à l’or (45,6 %) et au secteur financier (10,6 %). Obligations Les baisses de taux directeur des banques centrales et l’anticipation de baisses supplémentaires ont été bénéfiques pour les obligations. Ainsi, l’indice obligataire universel FTSE Canada a généré un rendement de 1,6 %.

PERSPECTIVE 2025

Volatilité anticipée Malgré certains accords sur les droits de douanes, la présidence de Donald Trump pourrait entraîner une volatilité accrue dans les années à venir. L’économie américaine reste exposée au risque de stagflation. Dans un tel contexte, il devient difficile d’anticiper quelles classes d’actifs seront les plus performantes. C’est pourquoi il demeure essentiel de maintenir une stratégie de placement bien diversifiée, tant au niveau des classes d’actifs que des régions géographiques, afin de mieux faire face à aux fluctuations des marchés. Enfin, dans un environnement volatil, il est crucial de rester concentré sur ses objectifs financiers à long terme et de prendre des décisions alignées avec son profil d’investisseur. *Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède plus de 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

Pour vous aider à mieux comprendre les rendements des fonds présentés dans votre relevé trimestriel, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous les faits saillants de la conjoncture économique et des marchés au troisième trimestre 2025.

L’ÉCONOMIE

Droits de douanes, marché de l’emploi, inflation, banques centrales et endettement
Plusieurs accords ont été conclus afin de réduire ou éliminer les droits de douanes annoncés au deuxième trimestre.

Toutefois, l’incertitude persistante concernant la mise en œuvre de ces tarifs exerce une pression sur le marché de l’emploi au Canada et aux États-Unis, entraînant une hausse du taux de chômage des deux côtés de la frontière.

Du côté de l’inflation, la situation est contrastée : Au Canada, l’inflation est revenue à la cible, ce qui constitue une bonne nouvelle, tandis qu’aux États-Unis, les pressions inflationnistes demeurent fortes.

Dans ce contexte, l’économie américaine pourrait entrer en stagflation, une phase marquée par une stagnation économique combinée à une inflation persistante. Ce scénario pourrait engendrer des pertes d’emplois supplémentaires.

Malgré les risques liés à l’inflation, la banque centrale américaine a abaissé son taux directeur dans le but de stimuler le marché de l’emploi. D’autres baisses sont anticipées au cours de la prochaine année.

Enfin, les gouvernements augmentent leurs dépenses pour soutenir la croissance économique et contrer les menaces tarifaires.

LES MARCHÉS

Actions
Les accords sur les droits de douanes et les baisses des taux directeurs à l’échelle mondiale ont favorisé une forte progression des marchés boursiers au troisième trimestre.

D’un côté, l’indice MSCI Monde tous pays a affiché un rendement de 9,7 % (en dollars canadiens), porté notamment par la performance remarquable des titres américains liés à l’intelligence artificielle — les « 7 magnifiques » — qui ont progressé de 17,6 % (en dollars canadiens).

De l’autre, l’indice S&P/TSX, principal baromètre du marché canadien, a enregistré un rendement de 12,5 %, soutenu principalement par la vigueur des titres liés à l’or (45,6 %) et au secteur financier (10,6 %).

Obligations
Les baisses de taux directeur des banques centrales et l’anticipation de baisses supplémentaires ont été bénéfiques pour les obligations. Ainsi, l’indice obligataire universel FTSE Canada a généré un rendement de 1,6 %.

PERSPECTIVE 2025

Volatilité anticipée
Malgré certains accords sur les droits de douanes, la présidence de Donald Trump pourrait entraîner une volatilité accrue dans les années à venir. L’économie américaine reste exposée au risque de stagflation.

Dans un tel contexte, il devient difficile d’anticiper quelles classes d’actifs seront les plus performantes. C’est pourquoi il demeure essentiel de maintenir une stratégie de placement bien diversifiée, tant au niveau des classes d’actifs que des régions géographiques, afin de mieux faire face à aux fluctuations des marchés.

Enfin, dans un environnement volatil, il est crucial de rester concentré sur ses objectifs financiers à long terme et de prendre des décisions alignées avec son profil d’investisseur.

*Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède plus de 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

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