Au classement des bonnes habitudes d’épargne à adopter, celle consistant à bâtir un fonds d’urgence est souvent reléguée au dernier rang. Pourtant, disposer d’un coussin financier permet de faire face aux imprévus et d’éviter de piger dans son épargne et de compromettre les projets qui vous tiennent à cœur.

Quoi prévoir en cas d’imprévu?

La dernière année nous a fait prendre conscience qu’une diminution de revenus ou la contraction d’une maladie peut toucher chacun d’entre nous. Si l’habitude d’épargner pour des projets stimulants est déjà bien établie chez vous, est-ce tout aussi naturel d’économiser en prévision de moments plus difficiles à prévoir? Avoir un fonds d’urgence, c’est se donner les moyens de rester à flot quand la mer est agitée. En cas de réduction de revenus Certains domaines d’emploi doivent faire face à plusieurs contraintes, et il est possible que vos heures de travail fluctuent et que vos revenus en écopent. Si jamais vous perdez votre emploi, comptez de 2 à 3 semaines avant de recevoir des prestations d’assurance-emploi. À savoir : le montant reçu sera inférieur à votre salaire. Le temps qu’il faut pour retrouver un emploi est variable et repose sur plusieurs critères. Disposer d’un coussin financier permet d’amortir le choc et de couvrir les dépenses courantes jusqu’à ce que la situation se stabilise. En cas de congé maladie Lors d’un congé maladie, les assurances collectives ne couvrent la plupart du temps qu’une partie du salaire. Là aussi, disposer d’un fonds d’urgence vous permet de couvrir vos dépenses du quotidien et de vous concentrer sur votre rétablissement. Bon à savoir En cas de maladie ou de perte d’emploi, n’oubliez pas de valider l’ensemble de vos protections d’assurances en communiquant avec votre assureur. Certaines dépenses pourraient être couvertes par vos protections d’assurance de personne (p. ex., assurance invalidité, assurance prêt).

Combien épargner?

Un fonds d’urgence devrait idéalement représenter de 3 à 6 mois de dépenses fixes mensuelles, telles que le loyer ou l’hypothèque, l’épicerie, les télécommunications et les engagements financiers, etc. Par exemple, si vous dépensez 2 000 $ par mois, votre fonds d’urgence devrait osciller entre 6 000 $ et 12 000 $. Évaluer ce montant revient à vous demander le montant dont vous auriez besoin si vous n’aviez plus aucun revenu. Vous devez aussi tenir compte de votre situation, de votre mode de vie et de votre souplesse et flexibilité financière.

Pour garder le cap sur vos projets

En cas de coup dur, si vous n’avez pas de fonds d’urgence, il y a de grandes chances que votre premier réflexe soit d’avoir recours au crédit, une solution qui peut devenir coûteuse. Si vous voulez éviter cela, vous devrez piger dans l’épargne accumulée pour vos projets, tels que l’achat d’une maison ou d’un chalet, un voyage ou encore des rénovations. Il n’est jamais trop tard pour construire graduellement une réserve financière tout en préservant les projets qui vous tiennent à cœur.

Au classement des bonnes habitudes d’épargne à adopter, celle consistant à bâtir un fonds d’urgence est souvent reléguée au dernier rang. Pourtant, disposer d’un coussin financier permet de faire face aux imprévus et d’éviter de piger dans son épargne et de compromettre les projets qui vous tiennent à cœur.

Quoi prévoir en cas d’imprévu?

La dernière année nous a fait prendre conscience qu’une diminution de revenus ou la contraction d’une maladie peut toucher chacun d’entre nous. Si l’habitude d’épargner pour des projets stimulants est déjà bien établie chez vous, est-ce tout aussi naturel d’économiser en prévision de moments plus difficiles à prévoir? Avoir un fonds d’urgence, c’est se donner les moyens de rester à flot quand la mer est agitée.

En cas de réduction de revenus
Certains domaines d’emploi doivent faire face à plusieurs contraintes, et il est possible que vos heures de travail fluctuent et que vos revenus en écopent.

Si jamais vous perdez votre emploi, comptez de 2 à 3 semaines avant de recevoir des prestations d’assurance-emploi. À savoir : le montant reçu sera inférieur à votre salaire. Le temps qu’il faut pour retrouver un emploi est variable et repose sur plusieurs critères.

Disposer d’un coussin financier permet d’amortir le choc et de couvrir les dépenses courantes jusqu’à ce que la situation se stabilise.

En cas de congé maladie
Lors d’un congé maladie, les assurances collectives ne couvrent la plupart du temps qu’une partie du salaire. Là aussi, disposer d’un fonds d’urgence vous permet de couvrir vos dépenses du quotidien et de vous concentrer sur votre rétablissement.

Bon à savoir
En cas de maladie ou de perte d’emploi, n’oubliez pas de valider l’ensemble de vos protections d’assurances en communiquant avec votre assureur. Certaines dépenses pourraient être couvertes par vos protections d’assurance de personne (p. ex., assurance invalidité, assurance prêt).

Combien épargner?

Un fonds d’urgence devrait idéalement représenter de 3 à 6 mois de dépenses fixes mensuelles, telles que le loyer ou l’hypothèque, l’épicerie, les télécommunications et les engagements financiers, etc. Par exemple, si vous dépensez 2 000 $ par mois, votre fonds d’urgence devrait osciller entre 6 000 $ et 12 000 $.

Évaluer ce montant revient à vous demander le montant dont vous auriez besoin si vous n’aviez plus aucun revenu. Vous devez aussi tenir compte de votre situation, de votre mode de vie et de votre souplesse et flexibilité financière.

Pour garder le cap sur vos projets

En cas de coup dur, si vous n’avez pas de fonds d’urgence, il y a de grandes chances que votre premier réflexe soit d’avoir recours au crédit, une solution qui peut devenir coûteuse. Si vous voulez éviter cela, vous devrez piger dans l’épargne accumulée pour vos projets, tels que l’achat d’une maison ou d’un chalet, un voyage ou encore des rénovations.

Il n’est jamais trop tard pour construire graduellement une réserve financière tout en préservant les projets qui vous tiennent à cœur.

Share This