Pour vous aider à comprendre les rendements des fonds dans lesquels vous êtes investis, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous son analyse de la conjoncture économique du premier trimestre 2023. Performance de l’économie Les hausses de taux d’intérêt opérées par les banques centrales ont eu un impact sur l’inflation mondiale qui diminue rapidement. Par exemple, au Canada, celle-ci est en baisse passant de 8,1 % au sommet de juin 2022 à 5,2 % au 31 mars. Le resserrement monétaire semble tirer à sa fin. Pour sa part, la Banque du Canada a mis la hausse des taux sur pause depuis janvier. La faillite récente de la Silicon Valley Bank, les difficultés rencontrées par plusieurs banques régionales américaines et le sauvetage de Crédit Suisse par UBS (deux grandes banques suisses) ont généré de la volatilité sur les marchés en mars et militent en faveur de la fin du resserrement monétaire. Les conditions monétaires plus difficiles engendreront probablement une récession pour la deuxième moitié de 2023, mais celle-ci devrait être limitée des deux côtés de la frontière en raison principalement de la pénurie de main-d’œuvre. L’anticipation de la fin prochaine du resserrement monétaire et d’une récession modérée entraînent du positivisme sur les marchés obligataires et boursiers. Performance des marchés Les marchés des obligations et des actions ont terminé le premier trimestre de l’année en terrain positif. L’indice obligataire universel FTSE Canada a obtenu un rendement de 3,1 %. Du côté des marchés boursiers, l’indice d’actions canadiennes enregistre une performance de 4,6 % tandis que celui des actions mondiales tous pays a offert un rendement de 7,2 %. Pour sa part, le marché des actions mondiales à faible capitalisations termine le trimestre avec une performance de 4,2 % (ensemble des données en dollar canadien). La performance des secteurs est très différente par rapport à l’an dernier. En effet, le secteur de la technologie est l’un des plus performant alors qu’il était en queue de peloton en 2022. Pour sa part, le secteur de l’énergie est le moins performant alors qu’il était au sommet l’an dernier. Pour Bâtirente, aujourd’hui plus que jamais, la diversification est importante afin de générer des rendements à long terme intéressants dans des marchés en constante évolution. *Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède près de 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

Pour vous aider à comprendre les rendements des fonds dans lesquels vous êtes investis, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous son analyse de la conjoncture économique du premier trimestre 2023.

Performance de l’économie
Les hausses de taux d’intérêt opérées par les banques centrales ont eu un impact sur l’inflation mondiale qui diminue rapidement. Par exemple, au Canada, celle-ci est en baisse passant de 8,1 % au sommet de juin 2022 à 5,2 % au 31 mars. Le resserrement monétaire semble tirer à sa fin. Pour sa part, la Banque du Canada a mis la hausse des taux sur pause depuis janvier.

La faillite récente de la Silicon Valley Bank, les difficultés rencontrées par plusieurs banques régionales américaines et le sauvetage de Crédit Suisse par UBS (deux grandes banques suisses) ont généré de la volatilité sur les marchés en mars et militent en faveur de la fin du resserrement monétaire.

Les conditions monétaires plus difficiles engendreront probablement une récession pour la deuxième moitié de 2023, mais celle-ci devrait être limitée des deux côtés de la frontière en raison principalement de la pénurie de main-d’œuvre.

L’anticipation de la fin prochaine du resserrement monétaire et d’une récession modérée entraînent du positivisme sur les marchés obligataires et boursiers.

Performance des marchés
Les marchés des obligations et des actions ont terminé le premier trimestre de l’année en terrain positif.

L’indice obligataire universel FTSE Canada a obtenu un rendement de 3,1 %. Du côté des marchés boursiers, l’indice d’actions canadiennes enregistre une performance de 4,6 % tandis que celui des actions mondiales tous pays a offert un rendement de 7,2 %. Pour sa part, le marché des actions mondiales à faible capitalisations termine le trimestre avec une performance de 4,2 % (ensemble des données en dollar canadien).

La performance des secteurs est très différente par rapport à l’an dernier. En effet, le secteur de la technologie est l’un des plus performant alors qu’il était en queue de peloton en 2022. Pour sa part, le secteur de l’énergie est le moins performant alors qu’il était au sommet l’an dernier.

Pour Bâtirente, aujourd’hui plus que jamais, la diversification est importante afin de générer des rendements à long terme intéressants dans des marchés en constante évolution.

*Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède près de 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

Share This