Pour vous aider à mieux comprendre les rendements des fonds présentés dans votre relevé trimestriel, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous les faits saillants de la conjoncture économique et des marchés du premier trimestre 2024.

L’économie

Inflation : Les hausses de taux d’intérêt des banques centrales de 2022-2023 continuent d’avoir un impact sur la croissance de l’inflation mondiale qui se situe maintenant bien en-dessous du sommet de 8,1 % de l’été 2022. Au Canada, l’inflation est à moins de 3 % (2,8 % à la fin février 2024). Taux directeurs : On constate la fin du resserrement monétaire (c’est-à-dire de la hausse des taux des banques centrales) et les acteurs du marché anticipent maintenant quelques baisses à venir à partir de cet été. Il demeure cependant de l’incertitude sur le moment approprié pour réduire les taux car l’inflation continue d’évoluer au-delà de la cible de 2 % des banques centrales nord-américaines. Celles-ci veulent éviter que l’inflation reparte à la hausse avec des baisses de taux trop importantes et rapides. Récession : On tente d’éviter de créer une récession importante qui pourrait advenir si les taux restent élevés pour une période prolongée. On note déjà un ralentissement important de la croissance économique canadienne. Sur un an, la progression du produit intérieur brut (PIB) est de 0,8 %, comparativement à 4,6 % à l’été 2022. Une récession au Canada est probable, mais possiblement de faible ampleur étant donné la bonne situation de l’emploi. Du côté américain, on note aussi un ralentissement économique, mais plusieurs investisseurs croient que l’économie américaine saura éviter la récession (2 trimestres consécutifs de PIB négatif).

Les marchés

Actions : Les conditions économiques énoncées plus haut ont entraîné du positivisme sur ces marchés. L’indice des actions mondiales tous pays a enregistré un rendement de 11,0 % (en dollars canadiens), l’indice des actions mondiales faible capitalisation a obtenu une performance de 6,8 % (en dollars canadiens) et le principal indice canadien (S&P/TSX) a affiché une performance de 6,6 %. Comme en 2023, les titres liés au thème de l’intelligence artificielle sont responsables d’une grande proportion de la progression des indices. Obligations : On assiste à des taux en hausse car les acteurs du marché ont repoussé à une date ultérieure la première baisse de taux des banques centrales. Ainsi, l’indice obligataire universel FTSE Canada a affiché un rendement négatif de 1,3 %.

Les perspectives 2024

Équilibre : Plusieurs banques centrales ont réagi de façon « musclée » en 2022-2023 en augmentant leur taux d’intérêt pour réduire l’inflation, ce qui a fonctionné et redonné de la confiance aux investisseurs. Les investisseurs souhaitent trouver le juste équilibre entre la croissance économique et l’inflation. *Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

Pour vous aider à mieux comprendre les rendements des fonds présentés dans votre relevé trimestriel, Jean-François Dumais*, gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente, partage ici avec vous les faits saillants de la conjoncture économique et des marchés du premier trimestre 2024.

L’économie

Inflation : Les hausses de taux d’intérêt des banques centrales de 2022-2023 continuent d’avoir un impact sur la croissance de l’inflation mondiale qui se situe maintenant bien en-dessous du sommet de 8,1 % de l’été 2022. Au Canada, l’inflation est à moins de 3 % (2,8 % à la fin février 2024).

Taux directeurs : On constate la fin du resserrement monétaire (c’est-à-dire de la hausse des taux des banques centrales) et les acteurs du marché anticipent maintenant quelques baisses à venir à partir de cet été. Il demeure cependant de l’incertitude sur le moment approprié pour réduire les taux car l’inflation continue d’évoluer au-delà de la cible de 2 % des banques centrales nord-américaines. Celles-ci veulent éviter que l’inflation reparte à la hausse avec des baisses de taux trop importantes et rapides.

Récession : On tente d’éviter de créer une récession importante qui pourrait advenir si les taux restent élevés pour une période prolongée. On note déjà un ralentissement important de la croissance économique canadienne. Sur un an, la progression du produit intérieur brut (PIB) est de 0,8 %, comparativement à 4,6 % à l’été 2022. Une récession au Canada est probable, mais possiblement de faible ampleur étant donné la bonne situation de l’emploi.

Du côté américain, on note aussi un ralentissement économique, mais plusieurs investisseurs croient que l’économie américaine saura éviter la récession (2 trimestres consécutifs de PIB négatif).

Les marchés

Actions : Les conditions économiques énoncées plus haut ont entraîné du positivisme sur ces marchés. L’indice des actions mondiales tous pays a enregistré un rendement de 11,0 % (en dollars canadiens), l’indice des actions mondiales faible capitalisation a obtenu une performance de 6,8 % (en dollars canadiens) et le principal indice canadien (S&P/TSX) a affiché une performance de 6,6 %. Comme en 2023, les titres liés au thème de l’intelligence artificielle sont responsables d’une grande proportion de la progression des indices.

Obligations : On assiste à des taux en hausse car les acteurs du marché ont repoussé à une date ultérieure la première baisse de taux des banques centrales. Ainsi, l’indice obligataire universel FTSE Canada a affiché un rendement négatif de 1,3 %.

Les perspectives 2024

Équilibre : Plusieurs banques centrales ont réagi de façon « musclée » en 2022-2023 en augmentant leur taux d’intérêt pour réduire l’inflation, ce qui a fonctionné et redonné de la confiance aux investisseurs. Les investisseurs souhaitent trouver le juste équilibre entre la croissance économique et l’inflation.

*Jean-François Dumais œuvre à titre de gestionnaire des stratégies de placement chez Bâtirente depuis 2019. Il détient une maîtrise en administration des affaires, option finances. Il possède 20 ans d’expérience dans l’univers des marchés financiers.

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